Moïse Jean Charles opposant farouche & proche d’Ariel Henry : y a-t-il contraste?

La chute du régime des Duvalier en Haïti en 1986 donne naissance à une diversité dans les rouages politiques en Haïti. Avec l’arrivée des nouveaux partis politiques, des organismes de défense des droits humains, la dictature a considérablement fait place à la démocratie populaire, comme les combattants de l’époque le souhaitaient.
Depuis lors, le terrain politique est inondé par des joueurs inexpérimentés qui ne maîtrisent pas les règles du jeu démocratique.
Alors que la démocratie englobe toute une panoplie de droits, ces derniers sont bafoués au grand dam de la République.
L’ère démocratique de 1986 a propulsé des politiques, pour la pluspart des missionnaires sans mission.
L’ histoire récente d’Haïti permet de découvrir les vrais visages des pseudos politiciens gauchistes, qui prétendent défendre l’intérêt commun au profit de l’individualisme empreint d’un orgueil excessif.

Parmi les faux gauchistes, figure l’ancien sénateur du département du Nord d’Haïti, Moïse Jean Charles.
Ancien maire de la commune de Milot, Moïse Jean Charles a droit à un rayonnement national, grâce à sa position politique vis-à-vis du régime politique du PHTK lors de sa première version.
De Michel Martelly en passant par Jovenel Moïse, le numéro 1 du parti politique Pitit Dessalines n’avait jamais raté une occasion pour montrer qu’il était aux côtés du peuple.

Son refus public de participer à des gouvernements, ses positions anti- impérialistes et anti-bourgeoises , laissaient entendre qu’il défendait la couche la plus méprisée. Et pourtant,
Moïse Jean Charles n’est jamais au pouvoir, mais il n’est jamais dans l’opposition non plus.
Sur le terrain politique, parmi les joueurs, il se croit au dessus de tout et de tous.

Il tacle des joueurs, même dans son propre camp, pour satisfaire son égo. Il critique toujours, sans proposer grand-chose, à part un conseil de transition mort-né, composé de ses proches et ses choisis.
Il avance toujours sur le terrain de jeu avec ses mêmes politiques rétrogrades, sans innovation aucune. On l’accuse à tort d’être un extrémiste. Ses propos incendiaires et ses positions radicales lui ont valu le titre de jusqu’auboutiste.
Après la mise à pied de son ministre de l’Intérieur, son très bon ami Litz Quitel, l’ancien conseiller de Préval avait donné visiblement le champ libre à son ami, son coéquipier, son bailleur politique, Ariel Henry, ancien proche de Préval aussi, pour entrer sans heurt dans la Cité Christophienne le 18 mai 2023, qu’il considère comme sa chasse gardée, rien que pour des avantages politiques et économiques juteux en cachette.
En 2022, Moïse Jean Charles avait perturbé plus d’un trimestre de l’année scolaire par des manifestations violentes. Les objectif poursuivis étaient d’empêcher la montée du prix du carburant, forcer les banques à libérer le billet vert et stopper la descente aux enfers de la gourde et contraindre les banques à payer les transferts en dollars américains. Aucun de ces objectifs n’a été atteint, mais le leader avait SPECTACULAIREMENT abandonné les mouvements de rues. À l’approche de la date du soulèvement général des esclaves, le fils indigne de Desalines annonce déjà la couleur, des mouvements politiques qui vont sans nul doute gâcher encore une fois la rentrée scolaire, rien que pour assouvir la soif d’un fieffé bluffeur dont des membres de famille lointains vivent de la vache à lait, surtout dans des boîtes de l’administration publique du Cap et de Milot.

Les personnalités du pouvoir créent la misère afin de permettre à leurs compagnons de lutte d’utiliser cette même misère pour se refaire une santé politico-économique, en manipulant un peuple zombifié, dépourvu de tout. L’homme politique qui avait courbé l’échine le 18 mai au Cap-Haitien, voulant donner l’impression qu’il est un opposant à son ami Ariel, donne rendez vous sur le macadam
le 22 Août pour un énième mouvement infructueux et vide de sens.

L’ancien parlementaire ne veut nullement un changement radical de ce système pourri dans lequel il est un jouisseur privilégié, par ricochet.
Comment un élément de la gauche peut-il être si obcurantiste?
Comment un prétendant à la Magistrature Suprême de l’État peut n’avoir aucune vision politique que le chaos répété ? Moïse Jean Charles est le modèle parfait des dirigeants politiques improductifs de l’après Duvalier.
@Ameriqueinfo7