La vie des haïtiens est un calvaire. À cause de la persécution constante orchestrée par les gangs, certaines gens ont changé de demeure en Haïti au moins 5 fois, entre juin 2021 et septembre 2023. C’est le cas d’une sexagénaire avec qui nous nous sommes entretenus et qui nous parlait de ses déboires les yeux embués de larmes. Cette dame dont nous taisons le nom n’est pas la seule à être en proie à cette barbarie généralisée et tolérée par les soi-disant autorités étatiques. Notons qu’elle a été chassée en juin 2021 à martissant, déguerpie en plaine en avril 2022, poursuivie à Canapé-vert en catastrophe en avril 2023 par peur de représailles lors de la séance inaugurale du Bwa kale, puis évincée de Carrefour-feuilles par les derniers assauts des gangs. Cette dame, qui paraît épuisée, connaît déboires et amertumes actuellement dans la commune de Carrefour étant à deux doigts d’être livrée aux mains des gangs. Les autorités sont inexistantes, nulles, alors que les gangs continuent aisément d’imposer leurs lois. Seule une vraie révolution demeure la voie salvatrice à emprunter pour que nous parvenions, ENFIN, à tirer notre épingle du jeu.
@AmeriqueInfo7