Carl Braun, le numéro 1 de la plus grande banque commerciale du pays, la Unibank, est dans le collimateur de la justice canadienne. Après les sanctions du Canada à l’encontre du pdt du conseil d’administration de la Unibank et deux autres hommes d’affaires, Accra & Vorbe, c’est au tour des États-Unis d’annoncer des sanctions contre cinq autres personnalités. En ce qui concerne la gestion de la Unibank, plus d’un se questionnent sur le devenir de cette dernière gérant des fonds appartenant à des centaines de milliers de clients haïtiens. Accusé de corruption et d’être de mèche avec des gens alimantant la crise sécuritaire en Haïti, M. BRAUN est interdit d’effectuer des transactions avec des banques étrangères liées à celles du Canada. Ces sanctions à l’encontre de M. Braun vont sûrement alimenter les suspensions de faillite au niveau de la banque dont il est le premier gérant quand on sait qu’effectuer une transaction en devises étrangères au niveau de sa banque représente une véritable casquette chinoise pour les clients depuis des lustres. Le conseil d’administration de la Unibank ne devrait-il pas remplacer le sanctionné rien que pour rassurer les clients?