Les politiciens et les gangs armés haïtiens ne digèrent pas l’École

Une ouverture des classes tipa tipa se dessine encore à l’horizon haïtien. Plus la date de l’ouverture des classes s’approche plus le ciel d’Haïti s’obscurcit. À environ une semaine de l’ouverture des classes, les bandits continuent de chasser les parents des élèves de leurs domiciles. D’après un dernier communiqué du MENFP, plus 150 salles de classe ont été occupées par des résidents de Carrefour-feuilles. Si en 2022 plus de 500.000 écoliers étaient privés de l’éducation dans la zone métropolitaine à cause la violence des gangs qui touchait au moins une école sur trois selon l’UNICEF, la situation tend à empirer encore 2023. Aucun signe n’augure encore une fois une ouverture des classes pour le 11 septembre. Les activités sont au point mort dans la capitale haïtienne contrôlée par des gangs soutenus par des hommes placés au timon des affaires de l’État. @Ameriqueinfo7