Delmas, le 3 Février 2024 – Amérique Info7
Par Samuel JOSEPH
Jean-Charles MOÏSE est en mode de combat intense et violent contre le gouvernement de facto d’Ariel HENRY accusé d’être médiocre, insouciant et inactif devant la misère et la souffrance du peuple haïtien. Lors d’une conférence de tenue à Delmas, l’ancien Sénateur de la République a tout bonnement réitéré hier vendredi ses propos incendiaires pour demander aux citoyens responsables et conséquents des quatre (4) coins du pays d’utiliser tous les moyens possibles afin de chasser l’actuel Premier ministre haïtien illégitime, du 4 au 7 février 2024.
Devant les caméras de la presse Port-au-Princienne m, le leader du parti politique « Pitit Dessalines » a annoncé vendredi la couleur dans les dix (10) départements géographiques du pays à l’encontre du pouvoir en place. « À partir du 4 février prochain, le pays sera en mode de combat contre le Premier ministre Ariel HENRY s’associant à l’élite économique rétrograde, aux gangs armés et aux ambassades occidentales pour entériner la dignité du peuple haïtien. Cette fois-ci, nous serons dans les rues pour de bon en barricadant spécialement les axes routiers menant aux résidences des membres du gouvernement illégitime et des bureaux publics pour contraindre Dr. Ariel HENRY à quitter son fauteuil plus tôt », a défendu l’ancien maire titulaire de la commune de Milot, menaçant de faire sombrer le pays dans la violence en cas de refus du locataire de la Primature haïtienne. Ce discours virulent et intempestif n’est pas bien perçu aux yeux et à la barbe des autorités haïtiennes contestées et consorts, et même dans les débats médiatiques et sociaux.
Toutefois, l’homme politique du nord s’est senti à l’aise pour inciter la population haïtienne à la violence dans l’ultime but de renverser le régime corrompu et inutile phtkiste de la troisième version. Au Cap-Haïtien et à Port-au-Prince, Jean-Charles MOÏSE semble alors être maître du momentum politique en défiant les autorités policières et judiciaires suite à ses propos incendiaires condamnés par la législation haïtienne en vigueur. Face à la faiblesse du pouvoir politique actuel, l’ancien candidat malheureux aux élections présidentielles de 2015 et 2016 gagne du terrain en popularité et entend aller jusqu’au bout dans sa lutte politique contre les néocolons, les mercenaires politiques nationaux et l’Occident jugés comme des ennemis farouches d’Haïti.
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