Des militaires putschistes ont annoncé mercredi avoir mis « fin au régime en place » au Gabon et placé en « résidence surveillée » le président Ali Bongo Ondimba, dont la réélection après 14 ans au pouvoir venait d’être annoncée.
Jusqu’à ce coup d’État, condamné par l’Union africaine et la France, ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole était dirigé depuis plus de 55 ans par la famille Bongo. L’opposition dénonce régulièrement la « dynastie Bongo » dans un pays où la corruption est institutionnalisée.