Chassée par les gangs de grand ravine, gazée par la PNH, la population de Carrefour-feuilles tourmentée

La population de Carrefour-feuilles est prise en sandwich par les malfrats de « Grand Ravine » et des policiers manipulés. Une manifestation des habitants de Carrefour-Feuilles contre l’insécurité a été dispersée à coups de gaz lacrymogène, ce lundi, 14 août 2023 à Port-au-Prince.

Les protestataires ont été pris pour cibles par des agents de la Police nationale d’Haïti qui n’ont pas ménagé leur frappe contre les laissés-pour-compte face à l’insécurité. Les gardiens du système ont dispersé violemment ce mouvement de protestation au champ de mars au cours de la journée. Une manifestation qui réunissait des riverains du quartier de Carrefour-Feuilles, chassés par les hommes du chef de Gang Tilapli. Par cet énième mouvement de revendications, les protestataires voulaient attirer l’attention des soi-disant autorités sur les multiples attaques dont ils sont l’objet à longueur de journées au vu et au su de tous. Ils voulaient également solliciter le soutien de la PNH afin de regagner leurs domiciles, chose étrange, ils ont été victimes par ces mêmes prétendus protecteurs des vies et biens.

La veille, les résidents de Carrefour-feuilles avaient connu la terreur des gangs armés, après avoir passé une nuit sans sommeil, ce 14 août 2023, ils ont été encore une fois malmenés par les forces de l’ordre qui sont devenues la proie facile de ces mêmes bourreaux (les bandits). La dernière attaque des bandits faisant partie du gang de Grand Ravine dirigé par le fameux « Ti Lapli » ainsi connu, a fait plusieurs dizaines de blessés et des morts, selon les dires des déplacés fuyant la puissance de feu des gangs pour sauver leurs peaux.

Incapable de combattre les gangs, sans gêne, les policiers ont reçu la demande à l’aide des riverains de la zone à coups de gaz lacrymogène, moins de 24 heures après avoir été déguerpis par des bandits. Plusieurs personnes ont été tuées lors de cette attaque. Des dizaines de famille ont dû fuir leur domicile pour échapper à la terreur des bandits.
Les victimes ont reçu du vinaigre à la place de l’eau demandée, de la maltraitance en guise de réponse au secours de la PNH. Ils ont été gazés par des policiers qui ne se soucient que de la protection des officiels qui sont de mèches avec les malfrats.
@Ameriqueinfo7