Port-au-Prince, le 14 Février 2025 – Amérique Info7
Près de dix (10) mois après l’installation du Conseil présidentiel de transition, le pays s’est, de plus en plus, enfoncé dans l’abîme, avec l’aggravation spectaculaire des défis sécuritaires et humanitaires. Les autorités de facto pataugent dans la corruption la plus totale, alors que la population continue, à la fois, de croupir dans la misère atroce et d’être la cible privilégiée des groupes criminels.
Au lieu de se mettre à la hauteur de véritables femmes et hommes d’État face aux besoins urgents et structurels de leur peuple, les membres de cette structure présidentielle préfèrent consolider leur zone de confort, au détriment du Trésor public. De plus, ils sont accusés de distribuer des postes de direction, d’ambassades et de consulats avec leurs marionnettes et/ou aux plus offrants, par le biais des intermédiaires corrompus et sans scrupule. Cependant, des groupes politiques locaux, réputés sans vision ni projet politique viable, sont exclus du partage du gâteau et ils crient au scandale.
Par ailleurs, la liste des territoires perdus et des massacres rallongent sous la présidence du « club des neuf (9) têtes » au Palais National, mais siégé à la Primature pour des raisons stratégiques et sécuritaires. Parmi eux figurent les massacres à Solino, à Pont-Sondé et à Warf Jérémie, et la perte de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti et celui de Bernard Mevs, et celle des communes de Gressier, de la Croix-des-Bouquets et de Kenscoff traduisent l’incompétence et le crétinisme démesuré du Conseil présidentiel de transition à relever les graves défis qui rongent le pays.
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