Haïti : La diaspora au cœur des réformes constitutionnelles et électorales à l’heure de l’insécurité

Ameriqueinfo7

Le 17 mars 2025, une rencontre cruciale s’est tenue au Ministère des Haïtiens vivant à l’étranger (MHAVE) à Pétion-Ville, marquant une étape importante dans l’inclusion de la diaspora haïtienne dans la gouvernance du pays.

Sous la houlette de la ministre Kathia Verdier, cette réunion a rassemblé, entre autres, des figures clés telles que le Dr Gracien Jean, ministre délégué chargé des questions électorales et constitutionnelles, Patrick Saint Hilaire, président du Conseil Électoral Provisoire (CEP), et Reynold Guerrier, directeur de l’Office National d’Identification (ONI).

L’objectif principal était d’intégrer pleinement la diaspora dans les processus de réforme constitutionnelle, référendaire et électoral.

La ministre Verdier a souligné l’importance de la participation de la diaspora aux décisions nationales, tandis que le Dr Jean a réaffirmé l’engagement du gouvernement à respecter l’accord du 3 avril 2024 et à assurer une transition démocratique en 2026.

M. Franck Lauture, membre du comité de pilotage, a insisté sur l’importance et l’urgence d’intégrer les propositions de la diaspora dans l’avant-projet de constitution.

M. Reynold Guerrier a annoncé la mise en place de bureaux de l’ONI à l’étranger pour faciliter l’obtention de cartes d’identification, y compris une carte d’identification juridique pour les activités juridiques, économiques et politiques.

L’un des responsables a proposé un vote pilote pour les Haïtiens de l’étranger et a annoncé des rencontres à Miami, Montréal et New York, à cet effet.

Le MHAVE a dévoilé un programme d’activités, incluant un colloque le 24 avril, pour célébrer la diaspora et discuter de ses droits civils et politiques.

Cette rencontre a souligné la volonté commune d’impliquer activement la diaspora dans l’avenir politique d’Haïti, ont fait savoir les responsables.

Alors que les élections sont prévues à la fin de cette année, les autorités du gouvernement n’ont fait montre d’aucune volonté réelle pour en finir avec l’insécurité et la gansterisation territoriale, mais ne cessent de parler d’élections.

Peut-on avoir des élections sans la sécurité promise ? Où sont les mesures drastiques annoncées pour pacifier le pays avant les élections ?

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