
En République dominicaine, face à l’augmentation du travail non déclaré impliquant des migrants haïtiens, les autorités durcissent leurs actions. La Direction Générale de la Migration (DGM) a annoncé de nouvelles sanctions financières pour les entreprises qui emploient des étrangers sans papiers sur le territoire dominicain.
Selon une note de sa direction juridique, la DGM informe que les entreprises qui ne respectent pas la loi risquent des amendes allant de cinq à trente fois le salaire minimum du secteur public, comme le prévoit l’article 132 de la loi sur la migration (n° 285-04). Le montant de l’amende variera en fonction du nombre de travailleurs sans papiers trouvés lors des contrôles.
Le week-end dernier, plusieurs opérations ont eu lieu dans des centres commerciaux et des magasins du Grand Saint-Domingue. Au total, 92 Haïtiens en situation irrégulière ont été arrêtés.
D’autres opérations sont prévues dans tout le pays dans les prochains jours.
Les autorités dominicaines expliquent cette politique par le besoin de contrôler le marché du travail, de combattre les réseaux de trafic d’êtres humains et d’assurer la sécurité du pays.
La DGM demande aux employeurs de respecter scrupuleusement les lois concernant l’embauche de travailleurs étrangers, sous peine de sanctions importantes.