Haïti : La désignation des gangs comme groupes terroristes secoue la région

Amériqueinfo7

La récente désignation des coalitions de gangs Grangrif et Vivansanm comme organisations terroristes par les autorités haïtiennes, en coordination avec des partenaires étrangers, ouvre un nouveau chapitre dans la guerre contre l’insécurité qui gangrène le pays. Mais cette décision dépasse les frontières haïtiennes : elle déclenche une onde de choc jusqu’en République dominicaine et aux États-Unis.

Selon une source diplomatique proche du dossier, plusieurs militaires et policiers dominicains de haut rang seraient directement impliqués dans le trafic d’armes et de munitions à destination des gangs désormais qualifiés de terroristes. Ces armes, souvent d’origine américaine, transitent par au moins huit points frontaliers entre Haïti et la République dominicaine, notamment Jimaní, Elias Piñas et Dajabón. Des officiels dominicains auraient sciemment fermé les yeux — ou même facilité ces passages — en échange de pots-de-vin et de faveurs stratégiques.

Les conséquences de cette désignation sont majeures : désormais, tout individu ou institution collaborant avec ces groupes peut être considéré comme complice de terrorisme international. Les pays alliés des États-Unis dans la lutte mondiale contre le terrorisme ne feront pas de distinction. Comme la lèpre, le terrorisme contamine tous ceux qui s’en approchent. Le message est clair : nul ne sera à l’abri.

De riches entrepreneurs haïtiens, souvent en apparence respectables, sont aussi dans le collimateur. Beaucoup auraient financé les gangs sous couvert de “protection” ou pour conserver des privilèges économiques dans des zones sous contrôle criminel. Désormais, ces « investissements » pourraient les conduire tout droit sur des listes de sanctions internationales, voire à l’inculpation pour soutien matériel à des organisations terroristes. L’heure de vérité approche.

Plus explosif encore, plusieurs citoyens américains sont impliqués dans la vente d’armes vers Haïti. Ces individus, croyant profiter de l’instabilité régionale, ont acheminé des cargaisons via des circuits opaques, maintenant identifiés. Le FBI et le Département d’État américain mènent déjà des enquêtes. Les mandats d’arrêt ne sont qu’une question de temps.

Dans les coulisses, un vent de panique souffle sur les corridors de l’armée dominicaine. Des généraux à la retraite ou encore actifs craignent que leurs noms soient révélés et que des sanctions économiques et judiciaires s’abattent. Les États-Unis, fidèles à leur doctrine antiterroriste, pourraient frapper vite et fort.

Des écoutes téléphoniques compromettantes ont été interceptées, révélant des conversations entre chefs de gangs et des officiers dominicains, discutant des itinéraires de livraison d’armes et du partage des profits. Ces enregistrements, déjà entre les mains des agences de renseignement américaines, pourraient déclencher des vagues d’arrestations sans précédent dans la Caraïbe. Une opération coordonnée avec Interpol est imminente.

Une liste noire confidentielle circule déjà dans certains cercles diplomatiques : noms, visages, comptes bancaires, propriétés, appels enregistrés — tous liés de près ou de loin aux gangs. Le gel des avoirs a commencé. Des villas de luxe en République dominicaine et à Miami risquent d’être saisies dans les prochains jours. Les avions privés sont surveillés. Les passeports diplomatiques ne protègent plus personne.

Certains complices sont déjà en fuite, abandonnant leurs entreprises, familles et patrimoines dans la panique. Le bruit court qu’un ancien ministre haïtien impliqué dans le financement d’un gang armé se cache actuellement à Dubaï. Mais même à l’autre bout du monde, les nouvelles alliances internationales antiterroristes le retrouveront. Nul ne pourra échapper à la traque.

Le masque est tombé. Les gangs ne sont plus de simples acteurs criminels ; ils sont désormais considérés comme une menace terroriste. Et quiconque les aide, les arme, les finance ou les protège sera traité comme tel.

La peur pourrait changer de camp. Désormais, ce sont les collaborateurs des gangs qui trembleront.

Amériqueinfo7