À la recheche d’un autre accord à l’approche de l’expiration de celui du 21 décembre, Ariel Henry traite les membres du HTC en parents pauvres. Il ne sollicite plus leur avis. La nomination d’un nouveau conseil à la tête de la BRH constitue la dernière goutte d’eau faisant déborder le vase.
Disparu des radars depuis le très stérile symposium sur l’insécurité en Mai, ayant coûté au pays la peau des fesses, les relations entre le #HCT et le gouvernement se détériorent de plus en plus, nous confie une source proche de cet organe étatique créé dans le souci de donner une bouffée d’oxygène à l’équipe en place en difficulté l’année dernière. Beaucoup de réunions en Conseils des ministres ont été organisées sans la présence des membres du Haut Conseil de Transition. Très mécontente, la présidente dudit conseil, Mirlande Manigat, bernée, salie, a exprimé son amertume au PM Ariel Henry.
La nomination du conseil de la BRH sans l’aval du HCT montre que le PM Ariel Henry veut agir seul. Il n’a plus besoin de ce groupe de jouisseurs qui l’ont soutenu aveuglément et gardé le silence face aux déboires populaires, rien que pour des miettes et le confort que confère le pouvoir politique. Si rien n’est fait pour harmoniser les relations, des membres du #HCT pourraient rendre leurs tabliers incessamment, a-t-on appris.
Qui aurait cru que Mirlande Manigat se serait souillée dans de si viles tâches improductives et honteuses pour aider une équipe de rarailles à réduire Haïti à néant? Si l’ex première dame avait à faire partie de ce gouvernement, elle aurait dû être intronisée au palais national avec le pouvoir de prendre des décisions telles que changer le Haut commandement de la PNH, prendre des décrets, nommer et révoquer quand ça allait mal. Le Premier ministre Ariel ne prenait tellement pas au sérieux les membres de ce Conseil qu’il les a placés dans un petit coin mal entretenu au ministère du Commerce, question de leur montrer, comme par symbolisme, qu’ils ne valent rien à ses yeux de neurochirurgien.
On se refuse même à parler des deux autres pantins, mais personne ne peut croire à l’idée que Mme Manigat, qui s’est tellement déshonorée, en viendrait à être le prototype de l’avilissement de l’intelligentsia haïtienne prostituée de ces 10 dernières années? Les dernières ratures politiques de la professeure lui vaudront-elles la couronne de la honte pour boucler sa carrière de plus de 40 ans de militance active?
@ameriqueinfo7