La vie des Haïtiens banalisée en Haïti comme ailleurs

La vie des Haïtiens continue d’être banalisée en République dominicaine. En effet, le corps d’un ressortissant haïtien a été retrouvé en état de décomposition, avec les pieds mutilés, sur les rives de la Rivière Massacre, à Dajabón, au début de cette semaine.

Biroph Michel, âgé de 25 ans, est mort des suites de plusieurs blessures provoquées à la poitrine par des coups de couteau, rapporte la presse dominicaine.

Biroph Michel, qui vivait depuis plusieurs années à Cienfuegos, dans la municipalité de Santiago Oeste, a rendu l’âme après avoir reçu plusieurs coups de couteau que lui avait infligés un voleur dont l’identité n’a pas été révélée.

Rappelons qu’en juillet dernier, à travers un communiqué de presse, le groupe d’appui aux Réfugiés, le GARR, avait exprimé ses préoccupations face aux traitements inhumains infligés aux Haïtiens en situation irrégulière en République Dominicaine.

Selon les informations recueillies par le GARR, une jeune femme de 23 ans nommée Saint Mira Millien est décédée entre les mains des autorités de l’immigration dominicaine après plusieurs jours de détention dans des conditions inhumaines. La victime avait été appréhendée à Duarte le mercredi 3 juillet 2024 alors qu’elle était malade et en route vers Haïti.

Le GARR a également dénoncé un double meurtre odieux commis contre deux citoyens haïtiens à Paso Cena dans la soirée du 2 juillet 2024. Jean Duversaint et Maurice Delia, originaires de Jacmel, ont été lâchement assassinés par un Dominicain armé d’un revolver, selon les témoignages des habitants de la zone. Malgré les démarches entreprises par la famille des victimes auprès des autorités concernées, le dossier est resté sans suite.

<>, ont déclaré les responsables du GARR, souhaitant ainsi que les autorités des deux pays prennent les mesures nécessaires pour traiter ces deux dossiers afin de faire la lumière dessus et rendre justice aux familles des victimes.

Hervé Delima