Wharf Jérémie/ Port-au-Prince : deux semaines après le massacre, l’inaction du CSPN alimente la colère citoyenne

Deux semaines après le massacre de Wharf Jérémie, où plus de 300 vies ont été brutalement fauchées par la coalition criminelle dirigée par Micanor Altès, l’inaction du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) soulève une vague d’indignation. Si des promesses ont été faites par le gouvernement d’Alix Didier Fils Aimé, elles restent sans effet, laissant la population face à son désarroi et à l’insécurité grandissante.

Alors que la terreur persiste à Cité Soleil, les forces de l’ordre semblent paralysées, laissant le champ libre à une criminalité de plus en plus audacieuse. Ce silence et ce retard dans la mise en œuvre de réponses concrètes traduisent une faiblesse de l’État qui ne peut qu’encourager les bandes armées. La population, livrée à elle-même, se demande si les autorités ont réellement la volonté de rétablir l’ordre et de défendre les droits fondamentaux.

Les forces de l’ordre doivent se ressaisir et affirmer leur rôle régalien. Il est temps que la Police nationale d’Haïti (PNH) donne une réponse proportionnelle et ciblée aux actes de barbarie perpétrés par la coalition criminelle Vivansanm. Une action forte, coordonnée et immédiate est nécessaire pour restaurer la confiance du peuple dans ses institutions. Laisser cette coalition opérer en toute impunité, c’est signer l’abandon de la souveraineté de l’État sur ses territoires.

Il est encore temps d’agir pour inverser la spirale de violence en Haïti et reconstruire un pays où il fait bon vivre à tous égards. @Ameriqueinfo7