Avec fanfare et tambours, l’ex président Michel Martelly a répondu pendant plusieurs heures aux questions du juge instructeur Walter W. Voltaire, le magistrat en charge du dossier de l’assassinat de l’ancien président assassiné, Jovenel Moïse. Pour montrer sa quiétude d’esprit, des bandes de rara ont été mobilisées en la circonstance. Plus d’un considèrent la présence du chanteur aux propos grivois au cabinet d’instruction comme une provocation, d’autres le voient comme une mise en scène pour faciliter le retour de l’ancien président sur l’échiquier politique. S’il n’avait pas eu la garantie certaine de la protection de la justice, il aurait boudé l’invitation à l’instar de Martine Moïse dans l’affaire Dorval, a commenté un jeune trentenaire sur la cour du parquet. Des partisans du chef l’État ont répondu à l’appel, portant des maillots marqués à son effigie et portant un slogan provocateur: « Yo paka bare n « .
L’une des remarques les plus importantes dans cette invitation est que Martelly a un défenseur en commun avec l’ex première dame Martine Moïse. À un moment où la force multinationale se prépare à venir faciliter l’organisation des élections, Martelly commence déjà à faire danser les gens, pour la plupart, naïfs.
« Respectueux de la loi et des autorités judiciaires de mon pays, j’ai répondu aujourd’hui à l’invitation du juge Walther W Voltaire dans le cadre de l’instruction relative à l’assassinat du Président Jovenel Moise. », a-t-il conclu la journée, via un tweet.