
La presse a un rôle majeur à jouer dans un État démocratique.
Elle permet de disposer d’une information fiable réalisée par des journalistes jouissant d’une réelle liberté d’opinion.
Elle est un outil d’information reconnu depuis les XVIIe et XVIIIe siècles.
En Haïti, les travailleurs de presse bossent depuis longtemps dans un climat d’insécurité sans précédent. Menaces, agressions physiques et morales et assassinats marquent les quotidiens des journalistes .
Les menaces viennent parfois sous formes voilées.
Cette situation est non seulement un danger pour les journalistes eux-mêmes, mais aussi pour la démocratie et la liberté d’expression dans le pays.
On donne l’impression que ça marche bien pour les travailleurs de la presse en matière de liberté d’expression en Haïti, mais en réalité ce n’est pas le cas.
Si la démarche de corrompre des journalistes ne marche pas pour les prédateurs de liberté d’expression, les menaces de mort constituent leur dernier recours.
Soit ils acceptent d’être corrompus, ou ils se taisent ou sont assassinés.
Les conséquences de cet état de fait sont désastreuses : Censure et l’autocensure limitant ainsi la liberté d’expression, les journalistes sont empêchés de faire leur travail ce qui entrave l’accès à l’information, la confiance dans les institutions et la démocratie est érodée.
Dans ce contexte, il s’avère urgent que les autorités haïtiennes prennent des mesures pour protéger les travailleurs de presse et garantir leur sécurité.
Il est également essentiel de lutter contre l’impunité et poursuivre les responsables des agressions et des assassinats de journalistes.
Il faut également: Renforcer la sécurité des journalistes et des médias, lutter contre l’impunité et poursuivre les responsables des crimes perpétrés contre les journalistes, promouvoir la liberté d’expression, l’accès à l’information, soutenir les journalistes et les médias haïtiens.
La liberté de la presse est un pilier de la démocratie. Il est essentiel de la protéger pour garantir l’avenir de la démocratie en Haïti.
Ne pas protéger la presse signifie l’acceptation de la non protection de la démocratie.