L’État haïtien viole les droits de ses citoyens, les instruments internationaux, et le monde n’en dit rien

La Convention Internationale des Droits de l’Enfance (CIDE), outil signé et ratifié par Haïti reconnaît aux enfants le droit d’être protégés de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation, le droit d’être protégés contre toutes les formes de discrimination, celui de ne pas faire la guerre, ni la subir. Avec quel courage et quel toupet les fausses autorités haïtiennes continuent-elles de représenter le pays quand le droit des plus vulnérables sont ainsi bafoués. Sur la photo, un enfant agé entre 5 et 6 ans portant son petit sac d’habits comme une croix sur laquelle vont le crucifier les gangs. Il fuit le quartier en proie aux flammes des gangs armés. Ça se passe à Carrefour-feuilles, au cœur même de la capitale haïtienne, à moins de 2 kilomètres du Palais national. Ni la Police ni l’Armée encore moins la communauté internationale ne pipent mot concernant la haute criminalité instituée par les gangs sous les yeux complices et passifs de « grands commis de l’État » dont le rôle premier serait de protéger.

@AmeriqueInfo7