L’État doit frapper fort pour sauver Haïti

L’insécurité causée par les gangs armés en Haïti atteint des niveaux alarmants, plongeant des millions de citoyens dans une spirale de peur et de désespoir. Le Conseil présidentiel, appuyé par la primature dirigée par Alix Didier Fils-Aimé, a l’obligation impérieuse de restaurer l’autorité de l’État. L’inaction ou les réponses timides ne sont plus acceptables. Il est temps d’agir avec une violence légitime, telle que définie par Max Weber, pour sauver la République.

Il ne s’agit plus de repousser les gangs sporadiquement ou de négocier. Ces manœuvres ne font qu’instaurer un dangereux jeu de va-et-vient, dans lequel la population devient une proie permanente. Chaque recul de l’État ne fait que renforcer la résilience et l’arrogance des criminels. Il est urgent de mener des opérations militaires d’une ampleur inédite pour désarmer et neutraliser les groupes armés. La réoccupation des zones capturées par les gangs doit être rapide, totale et irréversible.

L’État ne peut se limiter à des interventions éclairs : il doit s’implanter durablement dans les zones reprises. Cela implique d’y cantonner des forces armées et de police bien équipées, tout en rétablissant les services publics essentiels pour regagner la confiance des populations locales. Un tel effort nécessite des moyens financiers colossaux, mais la stabilité et la survie de la nation en dépendent.

Dans cette lutte, l’État doit également montrer sa capacité à utiliser la force légitime de manière ferme et décisive. Une violence ciblée et maîtrisée, appliquée dans le cadre des lois et du respect des droits humains, est nécessaire pour anéantir les gangs et rétablir l’ordre. Toute tolérance ou faiblesse est une trahison envers le peuple haïtien.

L’avenir du pays est en jeu. Sans une action rapide et drastique, les gangs continueront de prospérer, entraînant Haïti dans un abîme encore plus profond. L’heure n’est plus aux discours : l’État doit sévir, et sévir maintenant.
@Ameriqueinfo7