
Les États-Unis semblent se décider à faire quelque chose. Ils ne décideraient plus de protéger le chef des bandits légaux en Haïti.
En effet, l’Oncle Sam annonce des sanctions contre Michel Martelly, chef de file de la mouvance Tèt Kale, pour trafic de drogue.
L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du Département du Trésor des États-Unis a annoncé, ce mardi 20 août 2024, des sanctions à l’encontre de Michel Joseph Martelly, ancien président haïtien, en fonction d’un « Executive Order » imposant des mesures contre les personnes étrangères impliquées dans le commerce mondial des drogues illicites.
<>, Selon Bradley T. Smith, sous-secrétaire par intérim chargé du terrorisme et du renseignement financier.
« L’action menée aujourd’hui contre Martelly souligne le rôle important et déstabilisant que lui et d’autres élites politiques corrompues ont joué dans la perpétuation de la crise actuelle en Haïti>> a-t-il ajouté soulignant que les États-Unis, en collaboration avec leurs partenaires internationaux, sont déterminés à affaiblir ceux qui facilitent le trafic de drogue, la corruption et d’autres activités illicites contribuant à la violence des gangs et à l’instabilité politique.
Michel Martelly a abusé de son influence pour faciliter le trafic de drogues dangereuses, dont la cocaïne, à destination des États-Unis. En outre, Martelly s’est engagé dans le blanchiment des produits illicites de la drogue, a travaillé avec des trafiquants de drogue haïtiens et a parrainé de nombreux gangs basés en Haïti, selon un communiqué du Département du Trésor américain.
<>, lit-on dans le communiqué.
Il convient de rappeler que, Michel Martelly avait déjà été sanctionné par le gouvernement du Canada le 17 novembre 2022, le chef du mouvement Tèt Kale vient rallonger la longue liste des sanctionnés aux côtés de ses anciens Premiers ministres, Laurent Lamothe et Jean Max Bellerive, ses anciens conseillers au Palais national, Joseph Lambert et Youri Latortue.
Hervé Delima