Les autorités haïtiennes, victimes d’une incapacité pathologique à gouverner

Haïti, un pays qui a traversé d’innombrables épreuves, est aujourd’hui confronté à une crise qui menace de déstabiliser l’ensemble de son système politique et social. Mais il ne s’agit ni d’une crise économique classique ni d’une crise politique ordinaire. Non, la crise qui frappe Haïti est bien plus profonde : c’est l’incapacité chronique de ses autorités à agir avec responsabilité et discernement.

Cette pathologie politique, qui se manifeste par une totale déconnexion des priorités nationales, a déjà causé des ravages dans le pays. Les autorités, qui devraient être les premières à défendre les intérêts de la nation et de ses citoyens, se perdent dans des luttes de pouvoir et de contrôle des ressources, négligeant ainsi le bien-être de la population.

Et pourtant, la situation va bien au-delà de cette incompétence structurelle.

Les gangs armés, qui exercent une domination totale sur la capitale, ont étendu leur influence à l’ensemble du territoire. Ces groupes, équipés d’armes lourdes et disposant de ressources financières significatives, représentent aujourd’hui une véritable menace pour la stabilité nationale.

Le plus alarmant, c’est que ces gangs bénéficient désormais de la protection de membres d’un conseil présidentiel non reconnu et non légitime. Ces responsables, qui devraient être les garants des intérêts du peuple haïtien, sont en réalité complices de ces groupes criminels.

Ainsi, la population haïtienne se retrouve otage de ces gangs et des autorités qui les soutiennent. La situation est intolérable, et il est impératif que les Haïtiens se lèvent pour exiger un véritable changement.

Il est temps que les autorités haïtiennes prennent conscience de l’urgence et de la gravité de la situation. Elles doivent immédiatement mettre en œuvre des mesures pour désarmer ces gangs et traduire en justice les responsables des violences.

Le peuple haïtien mérite de vivre en paix et en sécurité. Les autorités ont le devoir de garantir ce droit fondamental et d’agir enfin pour protéger leurs concitoyens.