Le parti Pitit Dessalines présent à l’ambassade américaine sans militants ni drapeaux noir et rouge

Le leader du parti politique pitit Dessalines et plusieurs autres personnalités politiques et d’autres secteurs de la vie nationale ont été remarqués aujourd’hui, 2 juillet 2024, à une réception à l’occasion de la fête nationale des États-Unis.

En effet, Jean Charles Moïse, l’ancien fer de lance de l’opposition anti-Jovenel Moïse pendant plus de 3 ans consécutifs, a été remarqué pour une énième fois, vêtu des couleurs du drapeau dessalinien, à la réception de la fête nationale du pays de l’Oncle Sam, sans qu’aucun des militants connus de son parti n’en ait été au courant ou informés. À la fin de la réception, une caméra a pu immortaliser ce moment de l’ancien leader de « la gauche », sourire aux lèvres, en train de célébrer avec ses amis de toujours. Il faut dire que l’ancien édile de la commune de Milot n’y était pas seul. Patrick Moussignac, grand propriétaire de médias en Haïti, y a été, lui aussi, remarqué.

Les militants dudit parti, jadis très nombreux sur les réseaux socionumériques, mais de moins en moins absents depuis après l’assassinat de Jovenel Moïse, disent regretter de s’être mis aux côtés de Jean Charles, à brûler des pneus enflammés sous forme de barricades en face des locaux de cette ambassade à presque chaque date historique de l’histoire d’Haïti, de 2013 jusqu’en 2021, mais n’ont même pas pu être au courant de l’invitation qui avait été faite à l’ancien conseiller politique de René Garcia Préval, voire pouvoir participer, eux aussi, à l’ambiance festive où l’on sirotait du bon vin, sablait le champagne, en riant aux éclats sans arrêt à l’ombre protectrice du drapeau étoilé, sous les ailes bienfaitrices du grand Aigle de l’Amérique du nord. Entre poignées de mains qui résonnaient, sourires de victoire, les embrassades ont plu à l’ambassade américaine en Haïti, à Tabarre, en toute quiétude, non trop loin du fief du chef de Gang Vitelhomme Innocent, lui aussi ancien militant de l’opposition politique sus citée.

Les douleurs et les cris semblent amers au sein de la bande à Moïse après s’être aperçus des pirouettes et gymnastiques politiques d’un leader qualifié d’insaisissable et de renard par certains. Néanmoins, ce que ces militants du parti ont peut-être oublié, dit un observateur avisé, c’est que les leaders politiques ne disent jamais la vérité à leurs suiveurs et leurs motifs sont toujours cachés, inavoués ou méconnus.

Ce dont Moïse se réjouit, c’est qu’il vient de fouler à nouveau, en quelque sorte, le territoire américain en Haïti, après l’humiliation dont il avait été l’objet à « Miami International Airport », après plus de 24 heures de vol, le 24 janvier 2022, en revenant du Nigéria, l’ambassade d’un État pouvant être considéré comme le prolongement de son territoire sur le plan diplomatique. Bref.

Ti jòb, un militant connu du parti vient de nous cracher ses grognes en créole haïtien:  » devan anbasad fèt pou militan koke drapo Larisi ak Lachin, boule kawotchou, pran gaz ak gagann nan men polisye, men anndan an se pou zanmi yo koule breson, manje vyann, ri nèg lari ki panse yo ka nan salon lè gen gwo deba ak soulye « . Fin de citation. Pour des raisons sécuritaires, on a déformé le vrai nom du militant cité, l’aidant ainsi à garder l’anonymat. @Ameriqueinfo7