Prévue pour ce mardi 1er octobre 2024, la rentrée des classes se fait en catimini dans les différents départements du pays. C’est une rentrée scolaire boycottée dans une très grande partie du département de l’Ouest.
Les élèves, accompagnés de leurs parents pour la plupart, étaient estimés à 20% dans les rues afin de regagner leurs salles de classe respectives, selon le constat de nos correspondants.
Cependant, dans plus de 18 communes dans le département de l’Ouest contrôlées par des groupes criminels, la reouverture devient davantage compliquée. Le rétablissement de la sécurité nationale semble ne pas être la priorité du Gouvernement de transition. Implicitement, l’Exécutif de fait invite la population à vivre avec les gangs et reconnaître leur suprématie sans tenir compte des conséquences « éventuellement » douloureuses.
Les dirigeants ont sans-gêne parlé de lancement de réouverture dans le sud, rien que pour fuir le noyau du problème de sécurité étant dans l’Ouest et dans l’Artibonite.
Dans la capitale haïtienne, les lycées Firmin, Toussaint, Jean Jacques Dessalines, Fritz Pierre-Louis, sont littéralement fermés par les bandes armées sans oublier plus de 50 écoles nationales de la zone métropolitaine dont plusieurs dizaines à Delmas et Tabarre. À Carrefour, au sud de la capitale, la vie scolaire est presque morte.
Entre attentes vaines, visites sans destination répétées, fanfaronnades et « bluffs » continus, et le Conseil présidentiel et la primature haïtienne essayent de prendre les enfants d’Haïti pour des canards sauvages. Leurs beaux discours, leurs défilés insensés et bouffons et leurs promesses à l’emporte-pièce font d’eux de vrais filous qui s’entendent à dévorer la chair des populations souffrantes tels des charognards insatiables, 5 mois après leur avoir promis monts et vaux.
Garry Conille et le Conseil présidentiel de Transition continueront-ils à tourner en dérision un peuple qui ne demande qu’à pouvoir circuler sur les routes nationales, dans toutes les rues de la capitale? Conille n’avait-il pas promis une libération maison par maison, quartier par quartier? Quels sont les quartiers, maisons, communes et routes qui ont été libérés à date en Haïti, depuis l’arrivée de ces hommes qualifiés d’incompétents par la population? Quels chefs de bandes ont été capturés ?
La montagne a accouché d’une souris. Pourtant, ils (les officiels) reçoivent la totalité de leurs salaires chaque mois, sans éviction ni réduction quelconque !