
Le massacre survenu à Petite-Rivière de l’Artibonite marque un nouvel épisode sanglant dans la série de violences qui ravagent Haïti. Au cours des derniers jours, des groupes armés, notamment le gang « Gran Grif », ont attaqué la région, laissant derrière eux des dizaines de morts, des maisons incendiées et une population terrifiée. Parmi les victimes, on compte des enfants et des personnes âgées, victimes d’une barbarie qui ne semble rencontrer aucun obstacle.
Ces groupes armés, en plus de leurs violences physiques, instaurent leur propre système de « justice », obligeant les habitants à payer des amendes sous peine de représailles. Les autorités locales et nationales, incapables de répondre efficacement, ont laissé les habitants livrés à eux-mêmes. La commune est devenue une zone où la loi des gangs prime sur celle de l’État.
Les appels à l’aide de la population restent pour l’instant sans réponse concrète, tandis que la communauté internationale semble hésitante à intervenir directement. La situation souligne l’effondrement des institutions haïtiennes et la vulnérabilité extrême des citoyens face à des organisations criminelles bien armées et organisées, souvent grâce à des armes et munitions issues du trafic illégal, provenant des États-Unis d’Amérique, de lA République dominicaine, entre autres. @Ameriqueinfo7