Guy PHILIPPE, ancien putschiste de l’année 2004 et ex-condamné de la justice américaine pour sa complicité avec des trafiquants de drogue colombiens, s’est inscrit, depuis sa déportation humiliante vers son pays d’origine, Haïti, pour renverser le statu quo daté de plus de deux cents (200) ans. Connu pour son arrogance démesurée, l’ancien sénateur élu de la Grande-Anse s’est plutôt caché derrière les criminels notoires de la coalition « Vivre ensemble » pour asseoir ses ambitions politiques mesquines. Ainsi, l’ancien commissaire de Police haïtien soutient l’idée d’amnistier tous les gangsters patentés du pays s’il parvenait à diriger la nouvelle gouvernance transitoire, à travers un plan de paix. Toutefois, cette prise de position fait polémique dans la République et remet en question le mouvement revendicatif du natif de Pestel.
Alors que le pays fait face à des défis sécuritaires, politiques et humanitaires majeurs où la coalition criminelle dénommée « Vivre ensemble » a tout détruit sur son passage, Guy PHILIPPE s’appuie implicitement sur la violence armée et gangstérisée pour conquérir le pouvoir de transition. Pourtant, il défend, devant les caméras de la presse, une révolution « dite » pacifique en demandant au peuple haïtien de rester mobilisé pour s’imposer au Palais national. En ce sens, les propos de l’ancien tombeur d’Aristide sont en inadéquation avec ses actions politiques dans un pays ravagé par une spirale de violences et des déplacements massifs des citoyens à l’interne.
Entre-temps, Guy PHILIPPE avait reconnu sa culpabilité dans une affaire de drogue, avec des narcotrafiquants colombiens, lors de son procès pénal aux États-Unis d’Amérique, en 2017. Selon l’écrivain Frédéric BOIS ROND citant des documents judiciaires américains, Guy PHILIPPE a admis que, pendant des années, il a été rémunéré par des narcotrafiquants colombiens et que ces derniers lui ont versé jusqu’à 3,5 millions de dollars en argent comptant pour ses précieux services rendus. Poursuit notre source, l’ancien officier de police de Delmas a également admis avoir transféré, d’une banque haïtienne et d’une banque équatorienne, une tranche de 376000 dollars américains de l’argent qu’il savait être le fruit de la vente de cocaïne aux États-Unis d’Amérique, vers un compte conjoint qu’il détenait avec sa femme dans une institution bancaire de Miami, tout en utilisant des prête-noms ou des complices dans le but d’éviter tout traçage.
Parallèlement, lhomme politique Grande-ansois s’est montré acide contre certains dirigeants politiques Haïtiens qui, selon lui, trahissent la Patrie au profit des Blancs racistes et haïtianophobes. « Il est temps que notre chère Haïti cesse d’être dirigée par des néocolons et/ou des apatrides, alors que le pays continue d’être traîné dans la boue. Des leaders sans scrupule s’associent aux colons Américains, Canadiens et Français pour consommer la descente aux enfers du pays « , a insisté monsieur Philippe, à travers ses différentes interventions médiatiques et sur les réseaux sociaux.
Amérique Info7