Ariel Henry a réussi là où ses prédécesseurs ont piteusement échoué. Malgré les violentes manifestations de août 2022, le neurochirurgien n’avait pas fait machine arrière face à l’effervescence populaire provoquée par la flambée du prix du carburant sur le marché local. La gazoline était passée de 250 gourdes à 570G, le diesel avait connu également une forte augmentation, passant de 353 gourdes à 670 gourdes et le kérosène de 352 à 685 gourdes .
Un an après, le baril de pétrole a chuté sur le marché international, bernés par l’équipe en place, les syndicats jaunes reviennent à la charge. Ils exigeaient une baisse de 40% sur les prix à la pompe. Ils manifestaient la volonté de boycotter les examens officiels, décision vivement critiquée par la population à cause de leur insouciance face aux sacrifices énormes consentis par les parents au cours d’une année scolaire difficile, ainsi donc, ils ont dû rétracter en renvoyant la grève sine die.
Subvention pétrolière aux chauffeurs:
« Operasyon femèn bèk sendikalis jòn »
Une semaine après l’organisation du baccalauréat, le ministre du commerce, Ricardin St Jean a annoncé avoir transmis une coquette somme à la compagnie pétrolière Bendari, à laquelle est confiée la tâche de servir 25.000 chauffeurs du secteur transport. La liste des bénéficiaires a été préparée de concert avec les mêmes syndicats jaunes qui se préparaient à organiser la grève durant la période des examens officiels. Depuis cette annonce, c’est le calme plat au niveau du secteur, aucune autre date n’a été dévoilée pour la grève reportée qui consistait à forcer le camp Ariel à réduire le prix du carburant. Maintenant, ça va comme sur des roulettes pour les défenseurs hypocrites des intérêts de la masse. Sans surprise, dans les jours qui viennent, on peut espérer voir un autre groupe déçu, fauché et/ou roulé dans la farine, dire prendre en main la bataille, en bons soldats, pour contraindre l’État de réduire le prix du carburant. Ces pratiques ne datent pas d’hier, les syndicalistes « rat mòde soufle » utilisent toujours la bataille populaire pour asseoir leurs richesses et assouvir leur gloutonnerie.
Compétition entre FILOUS: les politiciens paraissent plus doués que les syndicalistes
Il n’y a pas seulement les syndicalistes haïtiens qui font des officiels du gouvernement leurs clients en brandissant la misère du peuple comme faux prétexte pour s’enrichir à son détriment. Les politiciens haïtiens le font aussi presque chaque trimestre, et ceux sont les championsen la matière.
À chaque fois qu’ils ont besoin d’argent, ils vous parlent de révolution, de changement de système et de pleins d’autres concepts dont ils galvaudent consciemment sens.
Ils lancent parfois même des manifestations nocturnes, des opérations dites « moun fou » rien que des outils de chantage aux pouvoirs en place. Une fois l’argent donné, le peuple continue de croupir dans sa crasse, et les grosses gueules cessent de vociférer dans les médias. C’est toujours comme ça !
Un jour, ces rapaces trouveront un vrai dirigeant d’État digne de ce nom qui leur mettra de la paille à la gueule en guise de correction de leurs sales vices!
Les gouvernements haïtiens tiennent les politiciens et les syndicalistes toujours par les tripes, et ces derniers en raffolent tant!
@Ameriqueinfo7